Gardez votre liberté !
L’expression « addiction à la nourriture » vous semble peut-être excessive ? C’est vrai que le terme « addiction » est chargé de sens. Il s’emploie d’ailleurs plutôt pour parler de situations assez extrêmes, comme l’addiction à certaines drogues dures.
Dans le cadre de l’alimentation, l’utilisation de ce terme peut sembler un peu abusive et certains préfèrent utiliser l’expression « assuétude à la nourriture ».
Cela dit, personnellement, je préfère parler d’addiction à la nourriture parce que je trouve que cette expression rend très bien l’idée selon laquelle il existe chez certaines personnes une véritable dépendance à la nourriture.
L’idée d’une addiction est assez négative. Il s’agit d’une tendance irrésistible à répéter un acte qui, à petite ou à grande dose, est néfaste pour la santé. Dans notre cas, l’addiction à la nourriture consiste à être soumis à une envie irrésistible de répéter (beaucoup) trop souvent l’acte de manger.
L’addiction à la nourriture pourrait tout à fait se comparer à la dépendance d’une personne au tabac, à l’alcool, voire à internet ou à certains réseaux sociaux comme Facebook, etc.
Imaginez une personne qui ne parvient plus à se passer de l’utilisation d’Instagram ou de Facebook dans sa vie de tous les jours. Elle se sent impuissante face à son « besoin » d’être constamment relation avec son réseau (c’est la même chose pour le tabac et l’alcool).
Tout comme les personnes qui souffrent d’addiction à la nourriture se sentent impuissantes face à leur besoin impérieux et démesuré de nourriture.
Et cela, malgré leurs efforts qu’elles fournissent pour ne plus tomber dans ce piège qu’elles connaissent par cœur.
Dans une situation d’addiction, la personne dépendante est comme dans une relation de maître à esclave.
La personne dépendante, comme l’esclave, a besoin de son maître (la nourriture) pour vivre, et en même temps, c’est la nourriture -et ses effets sur le cerveau principalement- qui la maintient esclave et dépendante.
Autrement dit, plus l’esclave reçoit les « bienfaits » de son maître, plus le maître étend son emprise sur l’esclave. C’est un cercle vicieux.
Comment cette addiction à la nourriture se met-elle en place ?
L’impact de la nourriture sur le cerveau est un sujet qui m’est assez familier parce je me bats tous les jours pour ne pas être moi-même victime d’une nourriture qui serait « toxique » pour le bon fonctionnement de mon esprit.
Pour moi, la nourriture est à la fois bonne et mauvaise : bonne parce qu’elle nourrit mon corps et mauvaise parce qu’elle peut potentiellement embrouiller mes idées, mon raisonnement et même mon humeur si elle contient une protéine que je ne digère tout simplement pas et qui est toxique pour le système nerveux –et donc le cerveau…
Pour vous qui désirez perdre du poids, la nourriture est aussi à double tranchant : elle est bonne parce qu’elle nourrit votre corps, mais elle peut être aussi mauvaise parce qu’elle peut vous servir à combler une frustration ou un manque, ce qui vous encourage à trop manger.
Là où mon défi quotidien est d’éviter de manger des aliments contenant trop de protéines pour garder toute ma tête, votre défi à vous est d’éviter de trop manger pour éviter de quitter la réalité.
Une réalité qui peut être navrante (d’autres que vous le pensent aussi), mais qu’il est nécessaire d’affronter autrement qu’avec de la nourriture…
Les différentes formes d’addiction à la nourriture
L’addiction à la nourriture peut se présenter sous deux formes : soit sous forme d’une dépendance physique, soit sous forme d’une dépendance psychologique.
L’addiction à la nourriture sous forme d’une dépendance physique ressemble tout simplement à une dépendance à l’alcool, par exemple. Dans le cas d’une addiction à la nourriture, ce qui peut stimuler la prise de nourriture, c’est l’effet d’une glycémie élevée qui « booste » le cerveau et le corps.
La prise de nourriture stimule le cerveau et la production d’hormones (dopamine et sérotonine), ce qui induit un état de bien-être.
Si vous avez une dépendance physique vis-à-vis de la nourriture, c’est cet état de bien-être dont vous devriez pouvoir vous détacher. Un fumeur qui arrête la cigarette doit faire le même genre de travail…
L’addiction à la nourriture sous forme d’une dépendance psychologique est beaucoup plus personnelle, et donc plus complexe.
Dans ce cas, la prise de nourriture est une manière de trouver du réconfort lorsque vous êtes déprimé(e), anxieux(se), triste ou que vous vous ennuyez…
Quand peut-on dire que vous avez une addiction à la nourriture ?
On peut dire que vous êtes dépendant de la nourriture à partir du moment où vous n’avez plus la liberté mentale de manger un aliment ou de décider de ne pas y toucher.
Autrement dit, vous avez une relation saine avec la nourriture à partir du moment où la nourriture vous est suffisamment indifférente pour que vos choix de prise de nourriture soient complètement libres.
Exemple concret : une amie vous invite à prendre le goûter chez elle. Elle vous propose deux choses. Soit un gâteau au chocolat –vous aimez le chocolat et vous savez que votre hôte est un cordon bleu- soit une nouvelle recette de gâteau aux noix.
Si vous ne pouvez pas vous empêcher de vous « jeter » sur le chocolat, vous n’avez probablement pas une relation saine à la nourriture.
En revanche, si, en réfléchissant à ce choix, vous décidez finalement de goûter à la nouveauté (curiosité bien légitime), vous avez sans doute le détachement qu’il faut vis-à-vis de la nourriture…
De quelle manière briser votre addiction à la nourriture ?
Dans le cas où vous n’êtes pas aussi détaché de la nourriture que vous devriez l’être, probablement que les quelques réflexions qui suivent pourront vous aider.
Comme tout le monde, sans doute, vous avez un profond désir d’être en bonne santé. Ce n’est pas pour rien qu’on souhaite si souvent une bonne année « et une bonne santé » au mois de janvier 😉 Lorsque vous avez des problèmes de santé, c’est toute votre vie qui s’en trouve modifiée…
Et vous savez comme tout le monde que pour être en bonne santé et pour perdre du poids, mieux vaut manger sainement. Vous le savez. Mais : est-ce que vous le faites ? Et si non, pourquoi ?
Comment se fait-il qu’il soit si difficile pour vous de mettre un terme à vos mauvaises habitudes qui sont si néfastes, à la fois pour votre corps et pour votre équilibre psychologique (et donc votre poids) ?
La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’y a pas une réponse unique à cette question. Chaque personne qui souffre d’addiction à la nourriture pourrait en avoir une, différente des autres.
La bonne nouvelle, c’est que vous avez en vous la réponse à cette question. Partez à la recherche de la source de votre dépendance.
Pour vous, cette source peut être évidente… ou pas. Le tout est de la trouver et de la désamorcer.
Une personne m’a raconté un jour qu’elle savait très bien que si elle avait tendance à manger même sans avoir faim, c’est parce qu’elle avait souffert du manque d’amour de sa mère dans sa plus tendre enfance.
En conséquence, c’est comme si elle voulait se remplir de cet amour maternel (ce manque) en mangeant le plus possible.
Si vous êtes dans ce genre de situation, n’essayez pas de faire des régimes. Cela ne servirait à rien sur le long terme. Essayez de résoudre le conflit psychologique qui se trouve à la racine de votre addiction à la nourriture.
Le premier pas à faire pour sortir de votre addiction à la nourriture
Nous l’avons vu : la source d’une addiction à la nourriture est physique ou psychologique –ou les 2 en même temps.
Cette addiction à la nourriture créé évidemment toute une série d’inconvénients liés au fait qu’elle entraîne une prise de nourriture bien supérieure à celle dont vous devriez vous contenter.
Il faut donc absolument avoir quelques astuces à l’esprit pour combattre férocement votre addiction à la nourriture. Il en va de votre santé et de votre bien-être physique et mental.
Voici donc quelques idées :
1/ Regardez-vous avec lucidité :
Imaginez : vous ressentez l’envie de manger quelque chose qui, vous le savez bien, n’est pas bon pour vous. Avant d’aller plus loin : arrêtez-vous !
Et demandez-vous pourquoi vous voulez cet aliment. En avez-vous besoin ? Vous sentirez-vous mieux après avoir mangé cela ? Et si oui, pour combien de temps ? Est-ce que vous vous sentirez encore bien dans quelques heures ou demain, lorsque vous y repenserez ?
Souvent, vous vous sentirez mieux dans l’instant qui suit la prise alimentaire parce que vous aurez comblé un manque. Mais il y a des chances pour que naisse chez vous un sentiment de culpabilité quelques temps plus tard.
Vous vous dites alors que la prochaine fois vous ne tomberez plus dans le panneau, mais dès que la situation se présente à nouveau, vous refaites la même bêtise…
Et là, un cercle vicieux s’enclenche : la culpabilité refait surface, entraînant un sentiment plutôt négatif, que vous tentez d’apaiser en mangeant à nouveau, etc.
Pour sortir de ce cercle vicieux, identifiez ce qui vous donne envie de manger. Prenez la décision d’agir sur cette cause qui créé votre problème d’addiction à la nourriture.
Cela peut être une décision difficile mais décisive pour vous sortir de votre addiction à la nourriture.
2/ Tenez un journal alimentaire
Une étude américaine a montré que le fait de tenir un journal alimentaire –qui recense tout ce que vous mangez et buvez- vous permet de diminuer votre consommation d’aliments d’au moins 10%.
Cela vous permet aussi de garder une trace de votre évolution, ce qui vous aide à mieux vous analyser et vous comprendre. Vous aurez également une meilleure idée de votre addiction à la nourriture.
3/ Faire le point sur votre journal alimentaire et votre addiction à la nourriture
Ce journal alimentaire peut devenir un instrument statistique qui peut mettre en évidence les grandes évolutions de fond tout comme les écarts passagers, à mettre en relation avec les évènements de votre vie…
Est-ce que vous mangez plus à certaines occasions (dîners,…) ? Est-ce que vous mangez plus lorsque vous êtes en compagnie de certaines personnes ?
Est-ce que certaines situations -qui vous rappellent de mauvais souvenirs, par exemple- fait revenir à la surface votre addiction à la nourriture ?
Il s’agit d’un outil qui peut lui aussi vous aider à mieux cerner les causes qui sont à l’origine de votre addiction à la nourriture…
Quelles sont vos idées pour combattre efficacement une addiction à la nourriture ?
A ce stade-ci, je ne prétends pas avoir réponse à tout 😉
La dernière nouvelle, pour aller plus loin :
>>> Ventre plat : une approche innovante rend le sourire à celles et ceux qui ne trouvaient pas de solution
>> Comment perdre votre votre addiction à la nourriture ?
>> Manger le soir fait grossir : info ou intox ?
>> La fausse vérité des Yaourts 0% de matière grasse
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>> Les 9 conseils pour perdre du poids en réduisant la rétention d'eauLes 5 articles les plus lus :
Bonjour Didier,
Ma méthode pour combattre une addiction à la nourriture ?
Introduire petit à petit des changements de qualité dans la nourriture quotidienne.
Ce qui est bon rend moins nécessaire ce qui est mauvais.
Oui, notre relation à la nourriture est émotionnelle, comme tu l’as très bien pointé ici.
Mais le caractère addictif des aliments est lié également à la qualité des aliments eux-mêmes. Au fait qu’ils sont ou non,faits pour nous, vivants, sains, non transformés par l’industrie.
A-t-on déjà vu une addiction aux pommes ? A la salade verte ?
A un plat de riz aux légumes ? Il y aurait beaucoup d’autres exemples.
En effet, les vrais aliments nous nourrissent à tous les niveaux, ils ne remplissent pas de vide existentiel,mais un vide nutritionnel.
Ils ne trompent pas notre corps. Nous demeurons libres face à eux.
Et le plaisir peut aussi être grand, mais sans dépendance.
Je précise que j’adore cuisiner, et que je suis très gourmande !
En tous cas merci d’avoir posé les bonnes questions pour essayer de décortiquer le problème.
A une autre fois.
Bonjour Marie,
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur ce blog 🙂
Pour répondre à ta question rhétorique : oui, j’ai connu le cas d’une personne qui était complètement accro aux pommes. C’était une réelle addiction.
J’ai malheureusement perdu contact avec cette personne. J’aurais été curieux de mieux comprendre comment le cercle vicieux s’était enclenché et comment les choses ont évolué pour elle.
Cela dit, je pense comme toi qu’un aliment qui répond à un besoin du corps rassasie -ou apaise- davantage qu’un aliment « non pertinent ». C’est pour cela qu’il est important de s’écouter.
Et comme tu le dis : je suis convaincu qu’on peut être gourmand -ou gourmet, c’est peut-être plus juste- sans être dépendant de la nourriture… Voilà d’ailleurs une relation très saine à la nourriture !
A bientôt,
Didier
Et si, de part ma profession , il m’est arrivée d’aider une personne addicte à la salade verte…
Bonjour Didier,
Et si on veut une petite part du gâteau chocolat et une petite part de celui aux noix ?
C’est grave ?
Parce que moi qui suis très gourmand, j’aime bien goûter à tout…
Heureusement, j’arrive aussi à me discipliner…
J’utilise régulièrement le coût du journal alimentaire avec mes clients en surpoids, ils sont souvent étonnés du résultat.
Merci pour ce bel article !
Prends soin de toi…
Luc Mister No Stress
Bonjour Luc,
« C’est grave Docteur ? ». Meeuuuh non, c’est pas grave 😉
Si c’est aussi simple de ne rien faire que de manger, où est le problème ?
Donc : pas de stress 😉
A bientôt,
Didier
Oulah Didier! Vaste sujet effectivement!
Dans mes livres, les addictions à la nourriture sont directement liées à nos sensibilités et intolérances alimentaires, donc à ce qui nous déséquilibre chimiquement…plus rien à voir avec le psychique!(même si les émotions y sont pour beaucoup).
Consommer ce à quoi on est intolérant entretient notre affaiblissement nutritionnel, donc déséquilibres physiques et émotionnels, et nous empêche de maigrir en nous laissant en état de faim permanent.
Pour ceux que le sujet interpelle, j’en dis plus ici : http://www.clubequilibrenaturel.com/intolerances-alimentaires/
Bien amicalement,
Cécile
Bonjour Cécile,
Merci pour ton commentaire.
Ce que tu soulèves est intéressant. Il est vrai qu’il est bon d’être attentif à la nourriture qui nous stimule et celle qui nous affaiblit. En mangeant une nourriture qui ne remplit pas suffisamment nos besoins, on n’aide pas son corps à trouver son équilibre…
A bientôt,
Didier
Bonjour Didier,
L’addiction peut aussi être liée à la notion de plaisir.
Car s’alimenter n’est pas juste » manger » pour nourrir son corps.
Donc, ce gâteau au chocolat du cordon bleu l’emportera peut-être sur la préparation aux noix (perçue comme plus incertaine et moins stimulante) par simple recherche d’un moment de plaisir.
Bien sur on peut creuser cette piste qui ne fait que déplacer le problème.
Pourquoi rechercher ce moment de plaisir ?
Par gout de la vie ?
Pour combler un manque ?
Et là… tout est ouvert !
Bonjour Jean-Luc,
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur ce blog 🙂
Pourquoi le fumeur fume-t-il ? A mon avis, c’est par plaisir… Il paraît d’ailleurs que la meilleure cigarette de la journée, c’est celle du matin. C’est celle qui procure le plus de plaisir. Les autres, peut-être les fume-t-il pour tenter de retrouver sa sensation du matin 😉
En effet, dans toute addiction, il y a une dimension « plaisir » qui fait partie intégrante du problème.
On retombe d’ailleurs sur les mêmes questions qui devraient permettre de savoir pourquoi cette addiction s’est mise en place.
A bientôt,
Didier
Je pense que le problème vient vraiment du début de la racine. Un fumeur fume parce qu’on lui a permis de le faire, nous avons fabriqué et vendu cette cigarette. Ensuite, les tendances des autres, le fait de voir certaines personnes fumer lui ont donné l’envie de le faire. Puis une cigarette, faut avouer que c’est plutôt joli esthétiquement ^^
Sinon moi j’ai arrêté de fumer, mais je suis pris d’un problème de surconsommation de nourriture. Je suis accro à la nourriture, mais surtout aux biscuits et aux diverses viande (je consomme beaucoup de saucissons), ou encore des trucs très gras comme les chips. Et je pense que c’est non seulement pour le plaisir du goûts, donc par gourmandise, autant que par ennui et par manque affectif. La cigarette, je m’y suis mis par pure bêtise à l’age de 14/15 ans, en traversant une phase de dépression considérable pendant mon adolescence (j’étais rejeté et moqué, et n’arrivais pas à trouver de copine). J’ai fumé environ 7 ans, et ensuite j’ai finalement réussi à arrêter. Mais si je me souviens bien, c’est vers l’age de l’adolescence, et quasiment en même temps que la cigarette, que m’est apparu mon vice de la gloutonnerie.
Bonjour Didier,
J’ai la chance de ne pas être en surpoids. Je suis tres gourmande ,
entre le chocolate et les noisettes, je choisis un peu des deux.
Mais, autour de moi, je connais une personne, qui après
une journée de travail stressant, se jette sur la nourriture et alors c’est le cercle infernale que tu as
décrit et qui n’en finit pas et qui rend cette personne malheureuse.
C’est un vrai problème.
Bonne journée
Charlotte
Bonjour Charlotte,
Effectivement, ce cercle vicieux est extrêmement bien huilé chez certaines personnes. Cela dit, je reste convaincu qu’il est possible de changer de comportement du jour au lendemain. Il suffit d’une bonne décision. Et pour cela, il faut un « déclic ».
Donc, tout l’art, c’est de parvenir à déclencher ce déclic. Et là, pour le moment, je n’ai pas encore de recette miracle qui pourrait marcher à tous les coups…
A bientôt,
Didier
Salut Didier,
« Si vous ne pouvez pas vous empêcher de vous « jeter » sur le chocolat, vous n’avez probablement pas une relation saine à la nourriture. »
Aaaargh, les mots qui tuent et qui font aussi mal que le chocolat dont ils parlent.
Si je devais jamais tenir un journal alimentaire, ce serait vite fait pour la soirée.
Et je n’ose pas dire quoi ici.
En plus, j’ai lu sur les blogs d’autres copines que le chocolat = vide affectif.
Je suis foutu.
Je vais devoir aller en cure de désintoxication !
On va quand même essayer autre chose avant.
Ouvrir une page Word et tout noter, pourquoi pas ?
@+
Christian.
Bonjour Christian,
Aaaaaah, c’est pour ça que les femmes aiment tant le chocolat… On ne les aime pas assez ! 😉
Est-ce que tes sorties humoristiques ne seraient pas par hasard une tentative vachement bien déguisée de combler, comme le chocolat, l’affection manquante, en attirant l’attention de tes lectrices en pâmoison devant ton blog ? En tout cas, si ce n’était pas le but, c’est malgré tout l’effet obtenu… Mon 6ème sens me dit que ton charme opère à du 300 à l’heure.
Bon, en attendant, oui, c’est une bonne idée de noter. Tu prendras l’habitude de t’observer davantage. Et n’oublie pas de compter aussi tes admiratrices.
A bientôt,
Didier
Bonjour Didier,
Merci pour cet article complet où tu nous livres aussi tes difficultés.
La dépendance à la nourriture n’est pas toujours liée au manque affectif à la mère. Parfois, elle est liée à la réalité d’un manque de nourriture en début de vie: un mère qui n’entend pas son bébé pleurer la nuit.Comme le bébé n’a aucune marge de manœuvre pour refouler la souffrance de la faim, la peur de mourir s’engramme dans sa mémoire cellulaire.
Plus tard, chaque fois qu’il est question de manger, la mémoire refait surface et génère une angoisse profonde et incompréhensible qui oblige littéralement à manger pour calmer l’angoisse.
Bonjour Hannah,
Effectivement, les blessures traumatiques liées à la prise de poids sont finalement éminemment subjectives. Tout est affaire d’interprétation -pertinente ou non- dans le chef du « traumatisé ». Que ce soit de l’interprétation inconsciente ou sensibilité au manque de nourriture ou autre…
Merci pour ton intervention, toujours très à propos, et qui apporte un petit plus à l’article !
A bientôt,
Didier
Bonjour Didier,
J’ai beaucoup aimé ton article et la pertinence de ton analyse. Le sujet est délicat et complexe et tu le cernes parfaitement bien. Il faut dire que ton histoire n’est pas banale, ton intolérance non plus et la difficulté qu’elle représente au quotidien a dû être un fameux maître pour toi !
Pour ma part, j’ai combattu mon addiction à la nourriture grâce à une assez longue exploration de ses causes. Le processus a duré quelques années et s’est clôturé par un évènement affectif dans lequel j’ai vraiment eu la sensation de vouloir disparaître. J’ai perdu l’appétit, un nombre impressionnant de kilos et la satisfaction de la ligne acquise a fait le reste du travail. Depuis, j’ai un rapport très sain à la nourriture, même si je reste gourmande !!!
Merci et à bientôt !
Bonjour Bernadette,
Merci à toi pour ton court témoignage.
Il montre que nous avons chacun un chemin différent, mais qu’il est toujours possible de s’en sortir si on le veut effectivement. Si je me souviens bien, tu avais toi aussi de gros problèmes de poids.
A bientôt,
Didier
Bonjour Bernadette,
Intéressant… j’ai moi aussi un lien névrotique avec la nourriture, surtout le soir.
Peux-tu en dire plus sur ce processus que tu as suivi ? Et sur la façon dont tu t’y es prise pour explorer les causes de ta dépendance, quels moyens, quelles aides ?
Merci
Bonjour,
Le plus difficile à faire c’est de rechercher la cause de la dépendance alimentaire, comment s’y prendre.
Bonjour Didier
J’ai souvent laissé des commentaires pour te parler de mes problèmes de poids , j’ai essayé depuis toujours tous les régimes possibles et imaginables, je n’ai aucune addiction à quoique ce soit mais le fait est que mes kg compensent des pertes successives et ces fichus kg je n’arrive plus à perdre quoique ce soit tout en suivant les conseils du nutritionniste
Alors à l’aube de mes 69 ans, j’ai décidé que basta, je mange sain (fruits et légumes, pas de charcuterie, pas de viande, pas d’alcool ni de cigarettes alors Didier vois-tu je crois que je suis devenue une grande fille et ma taille de 40/42 ne reviendra plus mais je mourrai tranquille (attends là je ne suis pas pressée mais quand l’heure sonnera ma foi j’irai cool)
Bonjour Sylviane,
Jusqu’au jour où je te rencontrerai « en vrai » (ça arrivera peut-être), ton cas restera pour moi toujours une énigme. Je suis presque certain que je te comprendrais mieux si je t’observais réellement.
D’ici-là, pas de bêtises : tu ne nous quittes pas trop vite, d’accord ?
Didier
Article très intéressant, malheureusement beaucoup trop de personnes souffrent d’addictions et l’addiction à la nourriture en particulier!
Je sais que j’en ai souffert pendant une période et que j’ai réussi à m’en sortir en remplaçant cette addiction par une addiction plus saine. Je mangeais dès que je me sentais triste ou mal, je compensais par du chocolat ou ce genre d’aliments. Et puis un jour j’ai retourné la chose, je me suis dit que j’étais dans une sorte de boucle infernale car bien sûr plus je mangeais moins j’allais bien donc j’ai décidé de me bouger, d’aller marcher dès que ça n’allait pas et du coup maintenant ça va un peu mieux!
Mais par contre ma mère a le même souci et n’arrive pas du tout à s’en sortir!
Bonjour,
Merci pour ce témoignage et bienvenue sur ce blog.
Il me semble que dans toutes les histoires d’addiction sublimée, il y a un moment de lucidité soudain, ou plutôt, un déclic imprévu qui se trouve à l’origine du changement de comportement.
Et même si ce déclic est la plupart du temps imprévu et imprévisible, je pense qu’il est possible de favoriser ce déclic. Par exemple en renonçant calmement à l’idée qu’il est impossible de sortir de ce cercle infernal. Pour cela, je pense que la relaxation ou la sophrologie peut faire des miracles…
A bientôt,
Didier
Merci pour cet article,
Malheureusement beaucoup de personnes souffrent de ce genre d’addiction mais ils peuvent plus arrêter, vos conseils seront très utiles pour ce genres de personnes surtout les femmes. Mais le grand malheur si on ça ne marche pas et on ajoute à cette addiction une autre qui est plus mauvaises et c’est la boulimie.
Courage !
Bonjour,
Comme tu l’as très bien souligné dans ton article, les addictions alimentaires proviennent souvent de problèmes psychologiques. Les gens se précipitent sur certain aliment pour combler un manque.
Que ce soit une addiction au sucre ou à une drogue c’est le même processus, cela demande beaucoup d’effort pour s’en sortir. L’aide d’un professionnel de santé devient alors indispensable.
kevin
Bonjour Kevin,
L’aide d’un professionnel de la santé (du corps) ou l’aide d’un professionnel de la santé de l’esprit (un psychologue ou autre) ? 😉
A bientôt,
Didier
Bonjour,
j’ai moi aussi une addiction au sucre et cela depuis toute jeune .
Je sais mètre un mot sur cette addiction qui est pour moi lié a beaucoup de souffrances familiale .
Il y a 4 ans après plusieurs régime catastrophique j’ai pris la décision de me faire opérer d’une SLIVE GASTRIQUE pour ma survie bien sur . Car le surpoids fait que mon cœur fatigue très vite ,mes articulations sont douloureuses … depuis longtemps je suis sous anti dépresseur et n’arrive pas a gerer mon stress.
Après l’opération je revivais j’avais perdus 45 kg en un an , qu’elle bonheur . Puis 2 ans après les problèmes familiaux sont revenus vers moi a la suite encore et encore et …….
Et depuis mes problèmes s’accumule et mon addiction et de plus en plus importante .Je déprime, me renferme , perds confiance en moi, je culpabilise après avoir mangé tous et n’importe quoi.
Au jours d’aujourd’hui j’ai repris au moins 30 kg et je m’enfonce de plus en plus . J’ai pris la décision de consulter un psy car la je suis au bout du gouffre . Enfin je voulais faire partager aux gens qui sont dans la même situation que moi qu’ils ne sont pas seul et bien faire comprendre aux autres que l’addiction alimentaire est aussi grave que l’alcool ou la cigarette .
Merci d’avoir lu mon message et merci pour vos explications
VIRGINIE
Bonjour Didier
je suis une personne qui fais beaucoup de sport, j’ai eu un bébé j’avais pris 12 kl et je les ai tous perdus et mm plus encore. Mais subitement en septembre je me suis désintéressé totalement et j’ai commencé a m’empiffrai comme si j’étais envouté par la nourriture, et mon époux ne ma pas comprise et a essayé et essai depuis tout ce temps a me cassé en pensant qu’il peut m’aidai ainsi.
j’ai repris le sport, mais c’est un jour je mange équilibré et le lendemain je mange pour 10. je suis mal dans ma peau et en plus il n’y a pas de raison particulière qui me pousse a mangé ainsi. merci
et a bientôt France
et j’ai oublié de précisé que j’ai déjà pris 10 kl depuis le mois de septembre a aujourd’hui.Au lieu de 59 je suis maintenant a 69 kl et bientôt 70 c’est affreux. FRANCE
Bonjour Didier!
j’ai beaucoup aimé ton article, je m’y retrouve.
Je ne suis pas en grand surpoids, je pèse 60kg pour 161cm, mais l’été dernier je ne pesais que 53kg. Ce qui m’inquiète, est le fait de grossir encore et encore et de réagir trop tard.
J’adore manger et ce que j’aime par dessus tout c’est tt ce qui est salé. je suis fumeuse, et j’ai tendance a consommer tout ce que j’aime en excès!!
Mon copain est très bon cuisinier et gourmand comme moi, nous cuisinons avc bcp de beurre de creme ect…
J’aimerais savoir si tu connaissait un site de bonnes recettes mais peut copieuses, moins grasses?
Merci pour tout
a bientot
Bonjour Solene,
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur ce blog 😉
Je t’avoue que je n’écume pas les sites de recettes… Donc il me serait difficile de te conseiller un site en particulier dont tu pourrais appliquer les recettes les yeux fermés.
Mais par contre, c’est déjà une chance d’avoir un copain qui est très bon cuisinier parce que, la cuisine, c’est aussi une affaire de tests et d’expériences. Personnellement, si je me rends compte par exemple que j’ai tendance à prendre trop de sel, j’adapte mon alimentation, je change mes recettes en fonction de ce que je peux me permettre et de ce que je ne peux plus trop me permettre… C’est l’occasion de varier et d’utiliser d’autres aliments pour donner du goût (essaie d’ajouter de nouvelles épices par exemple, ça peut te changer tout un plat).
Autre chose : plutôt que de cuisiner avec du beurre ou de la crème, utilise les huiles d’olive, de noix, de sésame, de colza… Elles apportent de meilleures graisses et peuvent monter en température sans « brûler », elles sont donc plus saines à tous points de vue.
Les recettes donnent des idées, mais vous pouvez aussi développer votre créativité à partir des recettes que vous connaissez déjà ! En plus, quand on est gourmand, c’est même amusant à faire 😉
A bientôt,
Didier
bonjour, je viens de lire sur ton blog et j’ai l’impression de me retrouver exactement dans tes récits. Je crois que je suis vraiment accroe à la nourriture et je ne peux vraiment pas m’en passer.
Même quand j’ai le ventre plein et qu’il y a de la nourriture à proximité je préfère tout manger en me promettant de me ressaisir la prochaine fois. Mais je finis toujours par sombrer et le cercle reprend.
Aujourd’hui je voudrai changer cette dépendance car je suis sure de l’être, je ne me contrôle jamais. J’ai l’impression de me battre tous les jours contre moi-même pour finir par perdre et me lamenter ensuite. Je fini toujours par regretter, je me dégoute par moment même.
Mais je voudrai vraiment changer ca et ne plus à avoir à résister mais à dire non tout simplement. Ton site viens de m’aider à me rendre compte de mon problème et de sa cause et je vais essayer de combattre cette addiction tous les jours.
Merci
bjr, ca fait un an que je me réfugie sur la nourriture, quantités importantes, je sais plus m’arrêter, ca me console en fesant ca, j’ai pas de travail, pas de connaissances, j’aimerais changer ma vie mais c’est dur de commencer, je préfere la facilité avec la nourriture.
C’est vraiment dommage cette addiction à la nourriture , car elle rend dépendant, nous fait grossir et elle peut, avec la surcharge de poids, déclencher de graves maladies. Surtout avec les aliments sucrés et la nourriture industrielle.
Bref, au lieu de nous aider la dépendance à la nourriture nous enfonce encore plus.
Merci pour cet article
Difficile de vaincre ses demons bon des aujourd hui je note mes aliments
J’ai vraiment besoin de perdre au moins 15 kg. Je souffre d’arthrose aux genoux et à la colonne vertébrale. Toutes mes tentatives ont échouées . J’ai eu des périodes ou j’ai fais des yoyos, mais très vite j’ai repris les kg. Je pratique le velo d’appartement mais rien n’y fait. Aidez-moi SVP
Je ne réussis toujours pas à perdre du poids, et je suis toujours en surpoids. Depuis quelques jours j’arrive à grignoter un peu moins, mais à table j’ai un appétit d’ogre. Je pratique 1h00 de vélo d’appartement chaque jour. Je désespère. Je dois être un cas spécial.
Vous n’êtes pas un cas spécial.
A mon avis il faut changer votre mental pour vous déconditionner de la dépendance à la nourriture. C’est ce que je cherche à faire. Tout est dans la tête.
Pour moi, il y’ a la volonté, mais comme le souligne l’article, il y a aussi une dépendance liée à quelque chose. C’est ce quelque chose qui est difficile à trouver, du moins pour moi.
Déjà, manger très très lentement. Vous serez ainsi plus vite rassasié. C’est un début.
Bonjour,
Je me tourne vers vous car je souhaite être aidé.
Je réalise que je suis addicte a la nourriture et je ne sais pas comment m’en sortir.
Je souhaite perdre du poids mais je rechute toujours sans comprendre pourquoi j’ai cette envie et ce besoin de manger ??
Vers qui puis je me tourner svp ?
Merci.
Fanny
Bonjour,
Je suis une personne addictive à la nourriture depuis que j’ai commencé à faire des régimes en voulant me débarrasser du poids que je porte en moi depuis ma perte de vue.
Je ne sais pas si vraiment les régimes multipliés qui m’ont conduit à cette addiction ou c’est l’ennuie et la solitude qui dominent entièrement ma vie.
Je souffre intérieurement, de beaucoup de choses, mais la source de toutes ces souffrances c’est mon handicap.
J’ai voulu revenir comme avant, mince et légère. J’ai réussi malgré avoir récupéré pas mal de kilos après, mais je sens que j’ai gâché ma vie car j’ai tout le temps besoin de manger, je peux tout manger que ce soit du sucré ou du salé même si je n’ai pas spécialement faim.
Salut Didier,
Bon article. L’addiction revient souvent dans les problèmes de minceur. Je traite aussi de cette question dans ma méthode pour perdre du poids, notamment l’addiction au sucre.
Je pense qu’à force d’y réfléchir, de se poser des questions et de se saouler avec on peut finir par avoir un déclic.
Surtout que les industriels qui débitent du sucre se foutent pas mal de crever de toutes les maladies possible.
Bref il faut tout ou tard se poser, réfléchir et agir. Se faire aider est trés bien aussi.
A biento
David
Bonjour,
Personnellement, je ne suis jamais arrivé à arrêter une addiction si je n’avais pas trouvé de substitut. Les fruits, smoothies et collations saines à la place des sucreries transformés, des laits végétaux à la place du lait de vache, le sarrasin à la place du blé, … Sinon je ressentais souvent un manque.
Étrange cette comparaison entre l’addiction et la relation du besoin d’un esclave pour son maître.
Un esclave a besoin de liberté, il n’a certainement pas besoin ni de son maître, ni d’aucun maître. Attention, une petite révision dans cet article pour un meilleur exemple ne serait pas superflue.
Bonjour, j ai entendu à une conférence avec un psychanalyste qu on ne pouvait être addict qu à des choses mauvaises pour nous sinon ce ne serait pas de l addiction. Malheureusement je n ai pas su demander plus d explications au psychanalyste…