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La fin d’une saison…
Dans une quinzaine de jours, la belle saison d’été sera déjà terminée. Franchement -comme chaque année d’ailleurs- c’est passé beaucoup trop vite.
Dès que la rentrée s’annonce, les rythmes scolaires refont surface (en tous cas en ville), le trafic sur les routes reprend son rythme habituel, les embouteillages provoquent à nouveau des crises de nerfs et les places de parking deviennent rares.
Et en plus, le soleil se met de la partie : non seulement il nous chauffera de moins en moins avec le temps qui passe, mais en plus il nous tiendra de moins en moins compagnie. Les arbres déprimeront tellement qu’ils en perdront leurs feuilles.
Bref, c’est la fin, tout va mal…
Tout ? Vraiment tout ? Mais non, ce qui est génial, c’est qu’il va commencer à faire froid !
« En quoi est-ce une bonne nouvelle ? » me direz-vous la bouche en « o », les yeux écarquillés et le sourcil interrogateur…
Pourquoi vivre « au frais » est bon pour la santé
Depuis quelques semaines, je vous bassine les oreilles avec des études qui ont été faites dans les domaines que j’aborde dans ce blog… Cette fois-ci encore, je suivrai cette bonne habitude.
Mais avant de parler de choses un peu plus techniques, j’aimerais que vous vous rappeliez certaines observations que vous avez dû faire à certains moments de votre vie.
Rappelez-vous : n’avez-vous jamais observé pendant les chauds mois d’été que vous aviez une petite tendance à prendre du poids même si vous ne changiez pas spécialement la quantité de nourriture que vous preniez ?
Rappelez-vous aussi vos factures de gaz et d’électricité qui ont fondu comme neige au soleil lorsqu’il commençait à faire plus de 20 degrés dehors.
Rappelez-vous enfin votre téléphone portable, ce compagnon de tous les jours, qu’il faut sans cesse recharger, même si on ne l’utilise pas ou très peu…
🙂 Je souris en écrivant ces lignes parce que je m’imagine votre réaction, très compréhensible : « Mais quel est le rapport entre le passage à l’heure d’hiver et la batterie de mon téléphone portable ? » 😛
Les consommations d’énergies corporelles
L’analogie avec votre téléphone portable convient parfaitement pour expliquer comment fonctionne notre corps. Vous et moi, nous fonctionnons comme nos batteries de téléphone.
1/ Nous consommons l’énergie que nous avons. En fonction de nos activités, nous en consommons davantage à certains moments qu’à d’autres. Même lorsqu’on est « en veille » et qu’on ne fait rien de particulier, nous consommons encore de l’énergie. Comme un téléphone portable.
2/ Une fois que nous avons consommé toute l’énergie dont nous disposions, il faut absolument nous « recharger ». Nous mangeons un repas qui nous permet à nouveau de fonctionner de manière autonome « sur nos batteries ».
Ce qu’il est important de noter, c’est qu’on consomme de l’énergie même en mode « veille ».
Ce qui veut dire qu’à tout moment on brûle des calories qu’on a ingérées lors de nos repas. Même pendant notre sommeil. C’est indispensable, tout comme votre téléphone portable, de pouvoir utiliser constamment cette source d’énergie pour assurer de manière continue nos fonctions de base : la température constante, la respiration, la digestion, l’activité cérébrale, etc.
Nous y voilà : notre corps doit constamment garder une température constante. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige.
Comme pour le chauffage de votre maison, vous comprendrez facilement que s’il neige, votre consommation en énergie (calories) augmentera en flèche. Le corps devra brûler ses réserves de calories pour maintenir sa température à 37°C.
La saison idéale pour perdre du poids sans effort physique…
…c’est l’hiver !
Des chercheurs ont analysé les dépenses énergétiques d’un groupe de volontaires qui ont été mis dans 2 situations différentes, chaque fois pendant 12 heures. Dans un cas, ils étaient dans un logement où régnait une température de 24°C, et dans l’autre, ils étaient dans un logement où il faisait 19°C. Dans chacun des cas, l’activité des volontaires était identique.
Résultat : les scientifiques ont remarqué qu’une température ambiante basse et prolongée provoquait chez les volontaires une augmentation des dépenses énergétiques.
Dans quelles proportions ? Avec une baisse de 5°C, les dépenses énergétiques sont augmentées de 6%. Sans aucun effort particulier.
Imaginons qu’une personne, appelons-là Clémentine, ingère 2000Kcal par jour et qu’elle n’en dépense que 1900 quotidiennement. Si elle baisse la température de 5°C chez elle et sur son lieu de travail, Clémentine dépenserait 2014 Kcal tous les jours.
Autrement dit, elle dépenserait plus d’énergie qu’elle n’en ingère. Elle serait donc en train de perdre du poids !
Parallèlement, cette dépense supplémentaire d’énergie s’est accompagnée d’une augmentation du taux d’insuline et d’une diminution de la glycémie.
Conclusion
Il y a deux semaines, je vous disais combien il était important de faire du sport régulièrement, non seulement pour perdre du poids, mais aussi pour votre état de santé général.
Aujourd’hui, je vous donne une astuce supplémentaire pour perdre du poids sans effort du type exercice physique ! Je vous interdis d’utiliser cette astuce pour vous autoriser à être plus paresseux encore que vous ne l’êtes (on l’est tous, malheureusement) ;-). Utilisez-là en complément d’autres astuces que je vous présente également dans ce blog.
Cet hiver, je vous conseille de baisser la température ambiante chez vous (sans descendre en-dessous de 18°C en journée), mais évitez évidemment de vous prendre un rhume à l’intérieur de la maison !
Les plus frileux crieront au scandale, mais les plus futés sauteront sur l’occasion pour adopter un comportement écologique tout en soignant leur silhouette. D’ailleurs, j’aurais dû déjà en parler la semaine dernière dans mon article sur l’écologie ! 😉
Laissez vos impressions suite à la lecture de cet article (ci-dessous dans les commentaires) !
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Je trouve intéressant ce parallèle entre la chaleur et le poids… Ici, au Québec, les maisons sont surchauffées en hiver, de même que les centres commerciaux. En fait, à l’intérieur, le vêtement d’hiver se démarque peu du vêtement d’été. Étonnant dans un pays où les -40 ne sont pas chose rare…
Mais, à leur décharge, les maisons sont bien isolées !
Intéressant article et bon truc à prendre, comme tous ceux qui ont précédé !
Bonjour Bernadette,
Comme tu le sais sans doute, sur le vieux continent, tous les bâtiments publics sont aussi surchauffés. Au point qu’il est tout à fait possible de passer l’hiver sans quitter sa veste mi-saison si on ne reste pas dehors pendant des périodes plus longues que 20 à 30 minutes.
Je comprends qu’il soit agréable de se mettre au chaud quand on est resté longtemps dans le froid, mais pourquoi vouloir rester constamment à une température de 25°C alors que le corps peut facilement supporter 5°C de moins ? Et puis on se demande pourquoi on « s’engraisse » en hiver… 😉
Merci pour ton commentaire et à bientôt !
Merci pour ce conseil.
Moi qui suis frileuse ça va être difficile de baisser la température mais je vais essayer.
La comparaison avec le téléphone portable est vraiment d’actualité.
Dans un article qui va bientôt paraître sur mon blog je fais une comparaison mais je ne t’en dis pas plus pour le moment.
Ce qui compte c’est que les lecteurs se sentent concernés.
Bonjour Danièle,
Si vraiment tu éprouves des difficultés à vivre dans une température un peu plus fraîche, je te conseille tout simplement de mettre un pull bien chaud en plus.
Je pense que ton porte-monnaie te remerciera 🙂
A bientôt !
Merci du conseil Didier. Autrement dit moi qui réclame tous les hivers un peu de chaleur dans la maison car je déteste le froid et l’humidité je vais devoir revoir mon point de vue pour garder la ligne ? …c’est mon mari qui va être surpris ! 🙂
Bonne fin de semaine
Michèle
Bonjour Michèle,
Finalement, ce qui est important, c’est de s’habituer au « froid ». Une fois qu’on s’y est habitué, ce n’est pas si désagréable d’être dans le froid. Au contraire, on trouve parfois que le chaud est trop chaud… 😉
Courage 🙂 Je suis sûr que tout le monde peut le faire !
Bonjour Didier,
Tu as du talent de conteur. J’ai cru que j’allais entendre une nouvelle fable de la fontaine. Donc continue les programmes audio.
Je ne connaissais pas cette approche de la température. Depuis que je suis en Bretagne, je suis à des températures douces tout au long de l’année, même si je chauffe la maison en hiver, et c’est plutôt en raison de l’humidité.
Je vais faire attention à cette nouvelle idée que tu exposes.
Emmanuelle
Bonjour Emmanuelle,
Merci beaucoup pour ton compliment et tes encouragements. C’est important de sentir que ses efforts sont appréciés 😉
Cette notion que j’expose me rappelle celle de la « chaleur animale ». Autrefois, lorsqu’on allait dans les vieilles fermes pour voir les vaches qu’on allait traire, je me souviens très bien avoir été surpris (alors qu’il faisait froid dehors) de constater qu’à l’intérieur de l’étable, il faisait bien chaud, même si la porte vers l’extérieur était ouverte. C’était les vaches qui chauffaient tout l’espace… Elles dépensaient sans s’en rendre compte une énergie telle qu’elles étaient bien au chaud.
Il se passe exactement la même chose dans une pièce plutôt petite par rapport au nombre de personnes qui la remplissent. La température augmente sans qu’on ait allumé le moindre chauffage. Chacune des personnes qui sont dans la pièce est en quelque sorte un petit chauffage qui contribue à réchauffer la température de la pièce. Mais un de ces « petits chauffages » pris isolément devrait turbiner à plein régime s’il devait à lui seul lutter contre la fraîcheur de la pièce…
A bientôt !
Mon Cher Didier,
Je suis d’accord avec Emmanuelle, tu as une voix de « conteur ».
Je suis étonnée car je pensais que je grossissais en hiver (nourriture plus forte) et suis bien contente de savoir que j’ai des chances de maigrir puisque je ne mets presque jamais le chauffage ‘sauf en cas de grosses pluies » causse d’humidité.
Bon, je continue l’exercice physique mais ai abandonné la petite assiette et maintenant à nous l’hiver et la perte de poids.
A bientôt pour des conseils qui décoiffent
Chère Sylviane,
Merci pour ton commentaire 😉
Quelle température fait-il au Portugal en hiver ? J’espère qu’il y a de quoi perdre du poids… Si je devais noter l’efficacité de cette technique par rapport à celle des « petites assiettes », je donnerais une meilleure note à celle des petites assiettes. Sauf peut-être si tu appliques cette astuce sérieusement et que tu prends réellement l’habitude de vivre dans une atmosphère vraiment fraîche.
En fait, le mieux serait encore de combiner les deux (en plus d’autres astuces), comme je le recommande dans l’article. Pourquoi as-tu abandonné les petites assiettes ? Cela ne te convenait pas ? Ou bien les résultats ne semblaient pas à la hauteur ?
Vive la fin de l’été ! 🙂
A bientôt
Bonjour Didier,
Oui, il fait chaud au Portugal du moins à Lisbonne où je suis (c’est plus supportable dans le Nord à Porto).
J’ai abandonné la petite assiette parce que je ne fais un repas fort par jour au cours duquel je mange beaucoup de salade et légumes + protéines car je n’arrive pas à déjeuner, dîner et goûter comme les autres ayant des horaires assez élastiques et ne mangeant que lorsque j’ai faim .
Donc, la petite assiette je le fais au petit dej + fruits le soir mais le midi (enfin à 3h) j’aime bien avoir un bon plat rempli d’où le problème avec la petite assiette.
J’étais bien partie avec pas mal de kg en moins (pas tous récupérés heureusement aujourd’hui) mais le 11 mars avec le tsunami au Japon je me suis mise à penser que toute ma vie j’avais chassé les kg (même si je n’en avais nul besoin) et que si je m’étais trouvée au Japon (possible) j’aurais peut-être péri dans cette horreur. Morte et super frustrée. Donc tu vois tout de suite le chemin que j’ai pris sans faire d’excès mais en profitant de la vie et de ses bienfaits culinaires.
Je me demande aujourd’hui si à plus de 67 ans ça vaut encore le coup de se priver ? Toi qui est un chef sur le sujet pourras me répondre ???
Amicalement
Bonsoir Sylviane,
Mieux vaut tard que jamais : voici une réponse à ton sympathique petit mot !
Il me semble que tu fais (ou « faisais ») partie de ce que le Dr Zermati appelle les mangeurs restreints, qui « se surveillent » -même si ce n’est pas nécessaire- et alimentent un sentiment de frustration sans s’en rendre compte… Une prise de conscience ou une émotion forte et hop ! le contrôle mental s’estompe au profit des émotions. Bon, j’exagère peut-être mais c’est à ça que tu me fais penser 😉
Je pense qu’il ne faut jamais se priver consciemment, mais si on voit qu’en conséquence on reprend du poids progressivement, on peut se dire que les émotions qui gèrent l’appétit sont un peu déréglées. En tout cas, ce qui ne changera jamais, c’est qu’une surcharge pondérale sera toujours mauvaise pour la santé. Quel que soit l’âge qu’on a 🙂
Ma conclusion : profite des « bienfaits culinaires de la vie », mais fais-le intelligemment, en joignant l’utile à l’agréable.
Ça tombe bien, j’avais justement l’intention de donner dans les semaines qui viennent des recettes du « mangeur malin » pour s’inspirer lors de la préparation de repas…
Bonsoir
Article très intéressant , mais tout de même je vais ajouter que manger sainement, boire beaucoup d’eau, avoir suffisamment de sommeil et pratiquer des exercices,cela nous donnera plus de chances de perdre du poids et d’améliorer notre santé, ce qui aboutirait à une nouvelle vie, en une meilleure santé.
Bonjour Matiss,
Merci pour ce premier commentaire et bienvenue sur ce blog !
Ce que tu dis est très juste mais aussi plutôt vague… En effet, qu’est-ce que c’est « manger sainement » (on pourrait dire que c’est l’objet de ce blog), comment sait-on si on a suffisamment de sommeil et quels exercices faut-il pratiquer, et à quel rythme ? Il y a là de quoi alimenter des blogs pendant plusieurs années 😉
A bientôt !
Bonjour Didier
Je viens de découvrir ce blog avec émerveillement. En effet pas de miracle, pas de pilule magique, juste des conseils qui me semblent pour le moins intelligents. Donc en premier lieu merci…de ne pas nous prendre pour des imbéciles !
J’ai actuellement 10kg a perdre, idéalement ce serait plutôt 15 mais ne voyons pas trop grand…
Mon problème réside dans mon rythme de travail car je suis aide soignante de nuit, les repas sont décalés et cela même les jours où je ne travaille pas (ou les nuits plutôt).
Du coup, je patauge un peu, quand manger quoi etc.. Je dois dire que çà me perturbe, surtout si j’essaie de prendre mes repas en même temps que mon compagnon qui lui, ne mange que le soir…. Bref, c’est un casse tête, d’autant que lui mange « mal » et cela me tente….et il est tout mince !!!!
Un petit conseil peut être?
J’avoue que çà pourrait bien m’aider.
En tous cas, je réitère mes compliments sur votre blog, très clair et détaillé, que je vais éplucher encore…
Bonne continuation !!
Amicalement
Gisèle
Bonjour Gisèle,
Merci pour ce commentaire si élogieux et bienvenue sur ce blog !
C’est difficile de donner un conseil pertinent avec des données relativement peu complètes. Mais les grandes règles demeurent : les personnes qui ont une tendance à être en surpoids ont tout intérêt à manger des aliments sans sel ni sucre ajouté, des repas les plus naturels possible (que j’oppose à industriel), aux indices glycémiques bas, à privilégier les légumes et les fruits (en dehors des repas, les fruits), à choisir des viandes maigres, etc.
Quant aux horaires, je ne sais pas trop que dire parce que j’avoue ne pas être habitué à conseiller des gens qui vivent la nuit, et puis il faut voir comment fonctionnent exactement ces horaires etc. Nous avons créé le Club Mincir pour coacher des personnes qui ne trouvent pas de solutions aux problèmes de poids qu’elles rencontrent. Peut-être que cela pourra vous aider lorsque ce Club sera lancé 🙂
A bientôt,
Didier
Bonjour Didier,
il y a longtemps que je me suis rendue compte que l’hiver , je brûlais davantage de calories , donc je mincis plus vite que l’été .Adepte de la marche rapide , je m’habille léger sous mon manteau pour décupler les effets . Pas le temps d’attrapper froid en marchant très vite et les kilos fondent .
Merci pour votre blog , vos conseils m’éclairent .