L’avantage de bien gérer ses émotions…

Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes changeaient radicalement de silhouette en fonction de la période de vie dans laquelle elles se trouvent -plus enveloppé(e) plus jeune par exemple ?

Par ailleurs, c’est tout de même étonnant que certaines personnes qui ne modifient rien à leur alimentation prennent du poids ou, au contraire, perdent du poids alors qu’elles ne modifient pas non plus leurs dépenses énergétiques.

Et que dire de ces personnes qui, en rencontrant l’âme sœur, perdent si facilement les kilos dont elles n’ont pas besoin ?

Dans chacun de ces cas où il est impossible d’expliquer une prise de poids (ou une perte de poids) en invoquant une raison diététique ou médicale, on entre dans une nébuleuse où plus rien n’est vraiment mesurable ou quantifiable.

Cette nébuleuse, c’est le domaine difficilement cernable de la psychologie… Et dans cette nébuleuse, l’émotion règne en maîtresse indomptable qui souffle le chaud et le froid selon son bon vouloir.

Chaud : je perds du poids. Froid : j’accumule les kilos indésirables. Comment ? De 3 manières :

1/ En mangeant plus -ou en mangeant moins,
2/ En bougeant plus (ou moins), ce qui permet (ou non) de brûler des calories,
3/ Et puis, les émotions peuvent agir directement sur le poids, indépendamment de son comportement alimentaire ou de son activité physique, en favorisant ou non le stockage de graisse via les hormones ou les neuromédiateurs du cerveau.

Pas facile d’être gros(se)

Dans notre société, on sous-entend tellement souvent qu’il faut être mince pour être belle, intéressante ou encore intelligente, qu’il est difficile de prendre du recul vis-à-vis de ces « standards ».

Pourquoi le surpoids est-il mal vu ? Sans doute parce qu’il suppose, dans le chef de celui ou celle qui en est victime, un certain laisser-aller, un manque de volonté, voire même une gloutonnerie coupable, ce qui est encore pire.

Plus la minceur est proposée comme modèle incontournable, plus le surpoids est considéré comme un motif de rejet social. Du coup, plus on est gros(se), plus on sent peser sur soi des regards lourds de reproches.

Dans la vie de tous les jours, cela se marque par une discrimination (réelle ou imaginaire) vis-à-vis des personnes en surpoids qui provoque chez elles une accumulation de conséquences émotionnelles négatives

Pas facile d’être la proie de ses émotions

Par ailleurs, il est évident que les émotions peuvent avoir un impact direct sur les comportements alimentaires. Une émotion négative, par exemple, pourrait très bien vous donner envie de vous consoler en prenant un petit morceau de chocolat… ou plus, si affinités.

Inutile de vous dire que ces petits excès et autres gâteries réconfortantes n’ont pas d’excellents effets sur la ligne.

Pire : non seulement ces mauvais réflexes risquent de vous faire prendre davantage de poids, mais en plus, ce surplus de poids peut encore aggraver les conséquences émotionnelles qui étaient déjà à l’origine de vos comportements alimentaires douteux.

Pour résumer, on a donc ceci : troubles des émotions -> troubles du comportement alimentaire -> prise de poids -> troubles des émotions -> …

Comment appelle-t-on ça encore ? Ah oui : un cercle vicieux !

A noter que les troubles des émotions peuvent entraîner une prise de poids sans nécessairement entraîner des troubles du comportement alimentaire… C’est ce que j’écrivais au début de cet article.

Quelques astuces psychologiques pour rompre ce cercle vicieux et mieux gérer ses émotions

Voici quelques petites astuces auxquelles on ne penserait pas a priori pour contrecarrer les effets néfastes des émotions :

1/ Imaginez-vous dans la situation où vous avez subitement une fringale. Toute personne bien intentionnée (moi, y compris) vous dirait de prendre une pomme ou un grand verre d’eau, ou les deux ensembles, pour calmer votre faim. Mais il y a une autre solution pour ne pas tomber dans le piège du grignotage.

Au lieu de vous jeter sur de la nourriture à déguster, pourquoi ne pas sauter à pieds joints dans une situation que vous allez déguster psychologiquement ? Offrez-vous ce livre qui vous fait envie depuis si longtemps, planifiez un mini-trip de dernière minute si vous le pouvez, déclarez votre flamme à celui ou celle qui vous fait tourner la tête depuis que vous l’avez apercu(e)… (ce ne sont que des exemples !)

Autrement dit : donnez-vous des émotions fortes et positives, qui provoquent des effets physiologiques identiques à une prise alimentaire (libération de sérotonine qui induit un certain bien-être), sans apporter de calories pour autant.

Les effets positifs des émotions fortes
Vous rêviez d'un saut en parachute depuis toujours ? Soyez fou et donnez-vous l'occasion de vivre cette émotion forte et positive. C'est un puissant remède contre les humeurs dépressives ! Vous allez y perdre du poids (et surtout des kilos émotionnels)...

2/ Vous ne pouvez pas voir vos amis 24 heures sur 24. Pour pouvoir faire une activité avec eux, il faut que ces amis soient disponibles et que vous-même n’ayez pas d’empêchement pour les voir.

« Oui, et alors ? », me direz-vous… Comportez-vous avec votre nourriture comme vous vous comportez avec vos amis… Consommez-en uniquement lorsque vous en avez vraiment envie.

Je m’explique : nous vivons aujourd’hui constamment dans la logique de l’excès et de la consommation surabondante.

Si vous avez été éduqué dans cette logique, vous avez sans doute reçu beaucoup de choses sans que vos parents se soient souciés de la qualité de ce qu’ils vous offraient.

C’est très bien d’être généreux, mais si vous donnez à votre enfant des choses dont il n’a pas besoin, vous ne lui rendez pas service. Par exemple, si vous le consolez avec des sucreries plutôt qu’en lui parlant, vous manquez une occasion de lui faire du bien…

Dans ce genre d’éducation où tout est excès et où on préfère surconsommer plutôt que de répondre aux véritables envies et besoins, les risques de prise de poids sont plus grands.

La nourriture est là, abondante, mais vous n’êtes pas obligé de la consommer si vous sentez que ce n’est pas de cela dont vous avez besoin. De cette manière, vous sortirez (et vous vous libérerez) de cette logique de consommation qui vous est imposée par votre environnement

3/ Cela fait 2 semaines que je vous parle des bienfaits du sport, et pourtant, je n’ai pas encore insisté sur un point très important pour la bonne gestion des émotions.

Peut-être l’avez-vous déjà remarqué : le sport renforce l’estime de soi. S’il s’agit d’un sport à plusieurs, il renforce les liens avec ses amis et connaissances. Ce qui « booste » votre rapport aux autres et votre confiance en vous.

Le sport agit aussi contre les humeurs dépressives, le stress, l’anxiété et d’autres émotions négatives, en favorisant la sécrétion d’endorphine (l’hormone du bien-être). En faisant du sport, vous éloignez de vous les émotions qui vous font prendre du poids.

Conclusion

Retenez ceci de cet article :

1/ Chacune de vos émotions négatives favorise chez vous une prise de poids. Au contraire, les émotions positives vous aident à retrouver votre poids idéal.

2/ Même si vous ne mangez pas davantage pour vous consoler d’émotions négatives, le simple fait d’accumuler ces émotions négatives peut vous faire prendre du poids. Pourquoi ? Parce que lorsqu’il baigne dans ces émotions négatives, le corps sécrète des hormones et des neuromédiateurs (comme la sérotonine, qui a un rôle proche des hormones) qui auront pour effet de stocker une quantité anormale de graisse.

3/ Gérer ses émotions, ou en tout cas avoir une action sur elles, c’est POSSIBLE. Que ce soit en remettant en cause les fondamentaux de votre éducation, en faisant du sport ou en vous donnant des frissons positifs, vous pouvez avoir une influence extrêmement positive sur vos émotions, et donc sur vos « kilos émotionnels » (= kilos que vous avez accumulé avec des émotions négatives).

Si vous pensez être victime de vos émotions dans votre prise de poids, mettez en application les quelques idées de cet article !

Et en attendant, laissez un commentaire au bas de cet article pour dire si vous l’avez apprécié ou pour parler de votre expérience 🙂

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Didier Henry

De formation "juridico-économique", j'ai grandi dans une famille de médecins et je suis aujourd'hui graphiste. Un parcours santé inhabituel m'a donné l'idée de créer ce blog. Mon "credo" : c'est en apprenant et en comprenant comment fonctionne son corps qu'on parvient à maîtriser ses éventuelles insuffisances. Et c'est en appliquant ce qu'on a appris qu'on se libère de "nos petits malheurs" ;-)

Cet article a 21 commentaires

  1. Super le parallèle entre l’envie de manger et les amis qui ne peuvent être là 24h/24 ! Je vais tâcher d’y penser lors de ma prochaine fringale… J’ai tendance à me jeter sur le chocolat d’autant plus facilement que je ne grossis pas facilement. Mais j’apprends à gérer mes émotions et à réfréner mes envies une fois sur xxx en me demandant ce qu’il y a vraiment comme ressenti derrière cette envie.
    J’attends la suite avec impatience, merci Didier !

    1. Bonjour Aude,

      Merci pour ton commentaire !

      Savais-tu que le chocolat est associé aux plaisirs de l’enfance ? Il existe un terme -la chocolatomanie- pour désigner cette manie du chocolat chez certaines personnes. On dit que ce sont les personnes qui manquent d’affection qui « souffrent » de chocolatomanie. Quand je dis « manque d’affection », je vise surtout les affections qui sont propres à l’enfance : relation aux parents, grands-parents, etc.

      Je ne sais pas du tout si cela te concerne, mais c’est en tout cas une grille de lecture qui peut être intéressante…

      A bientôt !

  2. Bonjour Didier,

    Pour ma part, dès que je suis stressé, contrarié, j’ai tendance à prendre du chocolat…
    D’un autre côté, je connais une personne qui grossit sans manger d’avance, rien que par le stress… Le médecin lui a dit : une solution : se calmer… car elle se nourrit correctement et sans excès.

    1. Bonjour Paul,

      Merci pour ton commentaire.
      J’ai envie de te répondre de manière un peu similaire à Aude. Est-ce que le fait de prendre du chocolat ne te rappelle pas de bons moments d’enfance, si on creuse un peu ?

      Cela m’intéresserait d’avoir vos réponses à tous les deux. Moi-même, je ne suis pas un grand fan de chocolat… Mais c’est un peu normal : je ne pouvais pas en prendre lorsque j’étais petit. Je ne peux donc pas relier ce goût particulier à de bons moments d’enfance. D’autant plus que la première fois que j’ai goûté du chocolat, j’ai trouvé ça infect… 🙂

      Voilà pour la parenthèse perso.
      A bientôt !

  3. Merci Didier pour cet article que j’ai relié pour ma part à ton article qui nous encourageait à faire du sport.

    Le tennis étant redevenu pour moi une source de plaisir intense (émotion positive), ma reprise de ce sport à entrainé la perte assez rapide des cinq kilos en trop qui me plombaient le corps.
    Alors qu’auparavant régime alimentaire strict et exercice physique à base de musculation et de course à pied étaient sans effets sur mon poid. La différence étant que ces exercices ont fini par me barber.

    J’ai une autre théorie qui est qu’on s’alimente différemment en fonction de l’humeur. Actuellement heureux et plein d’énergie j’ai très envie de fruits et légumes frais, céréales complètes et blanc de poulet cuits à la vapeur. Quand je déprime, je suis plutôt porté vers la viande rouge, les frites, le sucre et les plats en sauces.

    1. Bonjour Vincent,

      Merci pour ton témoignage très intéressant !

      Ce qui veut dire que si on fait du sport « parce qu’il faut bien », on risque de perdre son temps en ne perdant pas de poids du tout. Intéressant, ça, très intéressant… 😉

      A bientôt !

      Didier

  4. Bonjour Didier !

    Encore un article très complet, bravo !

    Celui-ci ne me concerne et je me demande si je ne fonctionne pas à l’envers des fois … 🙂

    Moi, les contrariétés me font plutôt perdre du poids et je mets un temps fou pour reprendre les kilos perdus !
    Certaines trouvent ça super mais quand on est déjà une brindille, chaque kilo compte.

    Seule solution : ne jamais être contrariée ! 🙂

    A bientôt !

    1. Bonjour Nathalie,

      Sans doute que tu ne manges pas plus lorsque tu es stressée, voire même que tu manges moins alors que tu consommes plus de calories pour faire face aux contrariétés…

      C’est vrai que tout le monde ne réagit pas toujours de la même manière aux situations stressantes. Et les personnes qui sont déjà naturellement minces ont un corps qui, à la base, est déjà génétiquement programmé pour réagir différemment à la nourriture, avec un métabolisme accéléré.

      Merci pour ton intervention si enthousiaste !

      À bientôt !

  5. Bonsoir Didier,

    Voilà un article qui me replonge dans mes problématiques ! Je suis une « affective » chez qui les émotions jouent un grand rôle dans ma vie, pour mon bonheur comme pour mes problèmes de poids. Pour renforcer cela voilà une quinzaine d’année que je n’ai plus du tout de thyroïde (glande qui gère les émotions…)à la suite de quoi j’ai pris des kilos supplémentaires sans manger plus qu’avant mais qui sont très difficiles à perdre.
    En clair je « joue au yoyo » selon mes humeurs car le traitement substitutif n’est toujours pas stabilisé. Ce qui me fait confirmer tes propos sur le rôle des émotions dans la prise de poids et la nécessité d’apprendre à les gérer plutôt que d’être lié à un traitement médical.
    Merci de ces précieux conseils et à bientôt le plaisir de tes nouvelles,
    Michèle

    1. Bonjour Michèle,

      Merci pour ton commentaire.

      Il est clair que le fait de ne plus avoir de thyroïde est très déstabilisant pour le corps. Mais dans ton cas, le traitement médical est nécessaire pour remplacer l’action de la thyroïde, qui a un effet sur le métabolisme. Malheureusement, on ne pourrait pas remplacer ce traitement médical simplement par une meilleure gestion des émotions… Ce serait à la fois trop facile et trop compliqué.

      Cela dit, la bonne gestion des émotions peut toujours avoir une bonne influence sur le poids, et je suis content de voir que cet article peut y aider !

      À bientôt !

    2. Petite information supplémentaire, Michèle. La thyroïde, c’est aussi la glande du rythme et… de ses distorsions. On peut également voir ses problématiques comme « des morceaux qui ne passent pas », ce qui la relie aux problèmes d’assimilation de la nourriture !

      1. Merci de ces précisions Bernadette. Je vais cogiter sur tes propos. Je savais que la thyroïde est liée aux émotions mais n’avais pas encore entendu parlé de « rythme et de ses distorsions »…Tu parles du stress ? Si tu peux éclairer ma lanterne là-dessus, ce serait sympa 😉

  6. En effet, si on veut avoir du succès à long terme dans un programme de perte de poids, on doit examiner nos attitudes, nos émotions et nos comportements. Sinon, c’est presque garanti qu’on va retomber dans les vieilles habitudes alimentaires dès le premier signe de stress émotionnel.

  7. Bousquet

    bonjour
    Perdre du poids? J’ai essayé, mais chaque fois que je suis contrarié c’est l’échec du régime. pourtant je ne suis pas gourmande, je ne grignote pas, et je ne mange pas gras.
    comment font les autres pour atteindre leurs objectifs?
    Si vous vous connaissez la solution miracle, je suis à votre écoute, vos conseils seront les bienvenus
    bousquet

    1. Bonjour Bousquet,

      Merci pour cette question et bienvenue sur ce blog.

      C’est simple : il n’y a pas de solution miracle. Il y a DES solutions, différentes pour chacun, parce que chaque personne est différente et qu’une solution optimale ne peut pas être une solution standard…

      Dans votre cas, j’essaierais de me pencher sur les sources émotionnelles de votre surpoids.

      A bientôt !

  8. Julie

    Bonjour,
    je viens de découvrir ce blog et je n’ai pas eu le temps de lire tous les articles. Cependant ce sujet est exactement celui que je cherchais : stress = je mange des gâteaux, du chocolat etc donc je grossis.
    Cela fait 6 mois que je travaille dans une entreprise, je suis restée sans job pendant pas mal de temps auparavant, et j’ai pris environ 6 kilos ! A ce rythme je me dis qu’il vaudrait peut-être mieux arrêter de travailler….
    Trêve de plaisanterie, ton idée de faire quelque chose qui permettent de « libérer de la sérotonine », donner une émotion aussi forte qu’une grande quantité de biscuits par exemple me semble très intéressante. Il faut que je trouve des idées de cette sorte pour sortir de mon cercle vicieux car là je commence réellement à être effrayée par les proportions que prennent ces excès !

  9. Bonjour Julie,

    Merci pour ton commentaire et bienvenue sur ce blog !

    Beaucoup de gens prennent des kilos lorsqu’ils commencent à travailler. Mais c’est vrai qu’en ce qui te concerne tu n’y vas pas par le dos de la cuiller !

    Il me semble qu’il y a deux manières de résoudre ton problème de prise de poids. Soit tu parviens à te trouver régulièrement ta dose de sérotonine ;-), soit tu attaques le problème à la source en essayant de voir si tu pourrais vivre dans ton travail de manière moins stressée…

    Si effectivement ta prise de poids vient du stress, je pense qu’il vaudrait mieux pencher en faveur de la seconde solution. Cela te permettrait de résoudre deux problèmes d’un coup.

    Je ne suis pas un expert du stress, mais si ce nouveau boulot te fait stresser, peut-être est-ce parce qu’il apporte chaque jour son lot de situations nouvelles pour toi. Dans ce genre de situation, il ne faut surtout pas avoir une attitude de « réflexion automatique » basée sur tes acquis actuels. Ce genre d’attitude mène au stress parce que tu n’utilises pas la bonne partie de ton cerveau.

    Au contraire, si tu parviens à te calmer dans une situation stressante et à enclencher ta créativité, tu pourras plus facilement solutionner des problèmes nouveaux. A ce moment-là, c’est une autre partie de ton cerveau qui fonctionne, capable de résoudre des problèmes plus complexes et capable d’apprendre beaucoup plus vite.

    Là, je sors complètement du cadre de ce blog, mais c’est à cela que me fait penser ton intervention. J’espère que tu pourras en retirer quelque chose de positif !

    A bientôt,

    Didier

  10. Bonjour Didier,

    Quand j’ai fait ma dépression nerveuse, j’ai maigri de 10 kg en un rien de temps et quand j’ai perdu mes parents j’ai grossi de … pas mal de kg

    Dans les deux cas c’était dû aux émotions qui me bouffaient littéralement la vie dans le premier cas et qui me protégeaient dans le second

    Je suis comme Michèle la femme yoyo type et je sais « qu »il faut maîtriser ses émotions » le tout est que je l’intègre alors que l’âge aidant les kg ont plutôt tendance (hélas!) à stabiliser

  11. Patricia

    Je vous lis depuis le Mexique. Pour pratiquer mon francais j’ai retrouvé votre podcast et ensuite j’ai connu votre blog. Génial vraiment dans tous les sens. Vous donnez des conseils intégraux, et non pas seulement dans l’aspect médical. Conclusion, une approche tres humain. Bravo!

  12. Emma

    Bonjour, votre article est un bon raisonnement pour moi! Mais comment puis-je l’exercer en étant toujours Seule (parce que j’ai tendance à me détester….), et qu’en plus je prend un traitement parce qu’on m’a diagnostiquée « bipolaire » (la belle affaire…) en 2009, j’ai 53 ans, 1,68m pour 82kgs (dont 20 qui reviennent tous les ans. Je suis en plus ménopausée depuis 9 mois (en gros). N’ayant plus d’utérus. Moins facile de comprendre les prises de sang. Je ne grignote jamais, je n’ai pas les moyens pour me faire des treaps, seule le sport est une corvée, j’évite tout le monde. Mon seul délire c’est mes animaux ! Possible d’avoir un conseil ? Des émotions, j’en ai bien trop et j’ai vraiment du mal à gérer ! Mon mari me dit sans arrêt : »ça va passer !  » mais çà fait 11 ans que j’entends ça ! En fait, si je ne perd pas de poids… Je vais encore plus me renfermer…. Merci pour un conseil… Peut-etre… Cordialement. Emma.

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